Moi

j’ai eu la chance de naitre un dans la ville de Édéa dans la région Littoral du Cameroun.

je suis un chanteur, compositeur et bassiste Camerounais. Aussi j’ai eu la chance de faire parti des pionniers du genre musical ”Makossa”, notamment du fait de son appartenance à l’ex-groupe camerounais Black Styl, aux côtés d’autres figures du makossa tels que Nkotti François ou Toto Guillaume.

Enfance et débuts

le fils de Joseph Kangue (Mon père) et de Tapita Yaki (ma mère). Je suis l’ainé d’une fratrie de 12 enfants. tout mon cursus scolaire primaire fut éffectué à Édéa avant de rendre à Douala pour y poursuivre mes études au lycée. Dans ma jeunesse, je me rendais régulièrement à la chorale aux côtés de sa mère pour y chanter en Douala. Après la chorale, j’intègre un orchestre scolaire, Les Bandeaux noirs. Afin d’assister aux répétitions de l’orchestre, je devait passer par la fenêtre de ma chambre à cause de l’interdiction que m’imposaient mes parents qui considéraient à l’époque que la musique était une affaire de voyous.

Naissance du groupe Black Styl

Quelque temps plus tard, je monte un groupe au bar Mont Cameroun à Bali avec des musiciens proche de l’un des précurseurs du Makossa, Emmanuel Néllé Eyoum, qui prit le nom Les Corniches. Le groupe fut dissout après deux ans d’activités. Au début des années 1970, je rejoint le groupe dans lequel je deviens ” l’icône ” que je suis aujourdhui. Ce groupe adopte le nom de Black Styl, et son leader, Nkotti François, est accompagné à la Basse par moi même. À l’époque, le groupe n’utilise aucune partition pour ses compositions et commence à jouer au sein du bar Mermoz qui devient par la suite emblématique du fait de la présence régulière des célèbres musiciens. Cette célébrité, ils l’acquièrent tout d’abord localement grâce à des titres comme Black Styl Mwassa, sorte d’hymne qui cite l’ensemble des membres du groupe et dont le nombre est important à cette époque. Durant les 15 ans d’existence du groupe, ce dernier effectue de nombreux concert au sein des différents bars de la ville et décrochent même un contrat pour effectuer une tournée en France de laquelle en a découlé l’album Black Styl à Paris.

Carrière solo

En 1980, je sorts l’album solo Dikom Lam La Moto (Mon très cher ami en français) qui connait un grand succès populaire, au-delà même de la ville de Douala. Le titre s’écoule à plus de 50 000 exemplaires et va me valoir un disque d’or. En 1987, la chanteuse Charlotte Mbango, au sein de son album Nostalgie effectue une reprise du titre qui, une fois de plus, rencontre un nouveau succès national. Ce succès va lui valoir également de se voir remettre un disque d’or par le styliste Paco Rabanne. Dans les années 1980, je sor l’album Douala infos, dans lequel j’utilise les étoiles montantes de la musique camerounaise de l’époque pour les chœurs des différents morceaux, tels que Sissi Dipoko, Charlotte Mbango ou encore Penda Dalle avec lequel j’avais collaboré quelques années plus tôt. Pour les arrangements de certaines de mes musiques, je fais appel à l’un des guitaristes africains les plus estimés de son temps, Toto Guillaume, qui est l’un de mes anciens compagnons du groupe Black Styl. C’est ainsi que la médiatisation de titres comme Sumwa Mulema, Diba Di Titi Etom, ou encore Halom, qui est l’une de mes rares compositions écrites en bassa, en font des chansons incontournables du paysage culturel camerounais des années 1980.

Début 2016, à l’occasion de mes 50 ans  de carrière musicale (quelle carriere !!! ouufff !!!) , je sors un nouvel album “Massa Chop Chop“.